The Garra species (Cyprinidae) of the Main Nile basin with description of three new species
Corresponding author: Timo Moritz, timo.moritz@meeresmuseum.de
Five Garra species are recognized for the Main Nile basin. Garra vinciguerrae is confirmed as valid species. Three species are new to science, Garra napata sp. nov., G. jamila sp. nov. and G. sannarensis sp. nov. A fourth species, Garra sp. “White Nile”, is known from only a single museum specimen in rather poor condition. Garra napata sp. nov., described from the area of the first and fourth Nile cataract, and G. jamila sp. nov. described from the Atbara River at Khashm el Girba are distinguished from all other African Garra species by a scaleless area reaching beyond the dorsal fin insertion, reducing the number of scale rows between the dorsal fin origin and the lateral line to 1-2.5 in G. napata and 2-2.5 in G. jamila (vs. 3 or more in all currently known African Garra species). Both species differ from each other in colouration and oral-disc morphology: the vividly coloured G. jamila has a well-developed disc [type C] with prominent free posterior flap and crenate upper lip. Garra napata is characterised by its intermediate [type B] disc with very small and poorly developed or even absent posterior flap and smooth surface on the upper lip. Garra sannarensis sp. nov., described from the Blue Nile at Sennar, differs from all other African species by the combination of the following characters: intermediate developed disc (type B), the absence of predorsal scales, scaleless chest, belly and postpelvic area, and 4-4.5 scale rows between lateral line and dorsal-fin origin. Garra sp. ‘White Nile’ differs from the other Nilotic species by its long barbels almost reaching each other, when folded medially (vs. Barbels much shorter). Mitochondrial DNA sequences (COI) support that all newly described species and G. vinciguerrae represent distinct lineages within the Main Nile basin. Based on our findings, we provide a key for the Garra species of the Main Nile basin.
Les espèces de Garra (Cyprinidae) du bassin du Nil principal avec la description de trois nouvelles espèces.
Cinq espèces de Garra sont reconnues dans le bassin principal du Nil. La validité taxonomique de l’espèce G. vinciguerrae est confirmée. Trois espèces sont nouvelles pour la science, Garra napata sp. nov., G. jamila sp. nov. et G. sannarensis sp. nov. Une quatrième espèce, Garra sp. “White Nile”, n’est connue que par un seul spécimen de collection en assez mauvais état. Garra napata sp. nov., décrit de la région de la première et de la quatrième cataracte du Nil, ainsi que G. jamila sp. nov., décrite dans la rivière Atbara à Khashm el Girba, se distinguent de toutes les autres espèces africaines de Garra par une zone dépourvue d’écailles s’étendant au-delà de l’insertion de la nageoire dorsale, réduisant le nombre de rangées d’écailles entre l’origine de la nageoire dorsale et la ligne latérale à 1-1,5 chez G. napata et à 2-2,5 chez G. jamila (contre 3 ou plus chez toutes les espèces africaines de Garra actuellement connues). La coloration générale et la morphologie du disque diffèrent entre ces deux espèces : G. jamila aux couleurs vives possède un disque bien développé [type C] avec un lambeau postérieur libre bien visible et une lèvre supérieure crénelée. Garra napata se caractérise par un disque intermittent [type B] à lambeau postérieur très petit et peu développé, voire absent, et à la surface lisse de la lèvre supérieure. Garra sannarensis sp. nov., décrite du Nil Bleu à Sennar, se distingue de toutes les autres espèces africaines par la combinaison des caractères suivants : un disque développé intermédiaire [type B]; l’absence d’écaille en régions prédorsale, thoracique, abdominale et post-pelvienne ; 4-4,5 écailles entre la ligne latérale et l’origine de la nageoire dorsale. Garra sp. “White Nile” diffère des autres espèces nilotiques par ses longs barbillons qui se rejoignent presque lorsqu'ils sont repliés (versus des barbillons beaucoup plus courts). Les séquences d’ADN mitochondrial (COI) montrent que toutes les espèces nouvellement décrites et G. vinciguerrae représentent des lignées distinctes dans le bassin principal du Nil. Sur la base de nos résultats, nous fournissons une clé pour les espèces de Garra du bassin du Nil principal.