New data on the presence and biology of the eastern Pacific black ghostshark Hydrolagus melanophasma (Chimaeridae) from the Peruvian

Donayre-Salazar S., Roque-Sánchez M., Campos-León S., Sotil G., Huamaní-Galindo J., Béarez P.

Volume: In Press
Number: In Press
Pagination: 1-13
doi: https://doi.org/10.26028/cybium/2024-009
Notes:

Corresponding author: Susan Donayre-Salazar, sdonayre@imarpe.gob.pe

How to cite: Donayre-Salazar, S., Roque-Sánchez, M., Campos-León, S., Sotil, G., Huamaní-Galindo, J., & Béarez, P. (2024). New data on the presence and biology of the eastern Pacific black ghostshark Hydrolagus melanophasma (Chimaeridae) from the Peruvian (early view). Cybium. https://doi.org/10.26028/CYBIUM/2024-009

Résumé

Hydrolagus melanophasma James, Ebert, Long & Didier, 2009 is a widely distributed species in the eastern Pacific. It is regularly reported in fisheries such as the Patagonian toothfish fishery operating along western South America. However, studies on chimaeras in Peru are scarce. In this study, new data on the distribution, morphology (32 measurements), biology (reproductive) and molecular (mtDNA genes) analysis of H. melanophasma on the central and southern coast of Peru are presented. Its diagnosis was based, among other characteristics, on the absence of the anal fin, a blunt snout and a large, slightly curved dorsal spine extending beyond the apex of the first dorsal fin, as well as a long second dorsal fin of uniform height. The species dimensions, head shape, colouration and reproductive aspects are also described and compared. Phylogenetic analyses based on the mitochondrial genes cytochrome oxidase subunit 1 (COI) and 16S rRNA clearly discriminate H. melanophasma from its congeners. The sequences in this study clustered closely with two other 16S sequences of the same species reported from Mexico. While no previous COI sequences were available, this study is the first record of COI sequences for the species in a public database. Hydrolagus melanophasma is currently classified as Least Concern by the IUCN. However, data on catch volumes in Peru are almost non-existent and, given the fragility of chondrichthyan populations, a detailed study of their catches is warranted to assess their conservation status in a more documented manner.

Mots-clés: Chimaeras - Deep-sea fish - Holocephalans - Morphology - mtDNA - Peru - Phylogeny
Résumé en français

Nouvelles données sur la présence et la biologie de la chimère noire du Pacifique oriental, Hydrolagus melanophasma (Chimaeridae), le long des côtes du Pérou

Hydrolagus melanophasma James, Ebert, Long & Didier, 2009 est une espèce à large distribution dans le Pacifique Est. Elle est régulièrement signalée dans les pêcheries telles que la pêcherie de légine australe qui opère le long des côtes ouest de l’Amérique du Sud. Cependant, les études sur les chimères au Pérou restent rares. Cette étude présente de nouvelles données sur la distribution, la morphologie (32 mesures), la biologie (reproduction) et l’analyse moléculaire (gènes ADNmt) de H. melanophasma sur la côte centrale et méridionale du Pérou. Elle est reconnue, entre autres caractéristiques, par l’absence de nageoire anale, un museau arrondi et une grande épine dorsale légèrement courbée dépassant l’apex de la première nageoire dorsale, ainsi qu’une longue deuxième nageoire dorsale possédant une hauteur uniforme. Les dimensions de l’espèce, la forme de la tête, la coloration et les aspects reproductifs sont également décrits et comparés. Les analyses phylogénétiques basées sur les gènes mitochondriaux, cytochrome oxydase sous-unité 1 (COI) et ARNr 16S, discriminent clairement H. melanophasma de ses congénères. Les séquences produites dans cette étude ont coïncidé étroitement avec deux autres séquences 16S de la même espèce provenant du Mexique, alors qu’aucune séquence COI antérieure n’était disponible, ce qui permet de produire la première séquence COI pour cette espèce déposée dans une base de données publique. Hydrolagus melanophasma est actuellement placée dans la catégorie “préoccupation mineure” par l’UICN. Cependant, les données sur les volumes de capture au Pérou sont presque inexistantes et, étant donné la fragilité des populations de chondrichtyens, une étude détaillée de leurs captures est justifiée pour évaluer leur état de conservation de manière plus documentée.

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