Encéphalisation et adaptations écobiologiques chez les chondrichtyens

Bauchot R., Platel R., Ridet J.M., Diagne M., Delfini C.

Date de parution: avril 1995
Volume: 19
Number: 2
Pagination: 153-165
Editeur: Société Française d'Ichtyologie
doi: https://doi.org/10.26028/cybium/1995-192-004
Résumé

L’encéphalisation des Chondrichtyens est étudiée à partir des poids somatiques et encéphaliques de 81 espèces. Le coefficient d’allométrie (0,67) est proche de la valeur théorique 2/3 également trouvée chez d’autres Vertébrés. L’espèce la moins encéphalisée est Squatina squatina. Chez les Requins, les Hexanchiformes primitifs sont moins encéphalisés que les Squaliformes et les Carchariniformes. Chez les Raies, les Rajiformes sont moins encéphalisés que les Myliobatiformes. Les Chimères occupent une position moyenne au sein des Chondrichtyens. Parmi les critères, autres que la phylogénie, qui expliquent ces différences, les plus importantes semblent être le mode de vie (espèces benthiques ou pélagiques), le mode de prédation (chasse active ou à l’affut) et la protection contre les prédateurs (fuite active ou protection passive par taille somatique importante ou mimétisme).

Mots-clés: Biological adaptation - Chondrichthyes - Encephalization - Phylogenesis
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